Autonomie de la Vmoto Stash au Printemps

3 mois de trajets domicile-travail, retour d’expérience personnel

Un trajet de boulot-dodo typique

Mon trajet quotidien, de 75 km aller-retour entre mon domicile et mon lieu de travail, est assez varié :

  • 30 km de 2×2 voies à 110 km/h (vitesse réelle)
  • Routes nationales et départementales
  • Traversées urbaines et un périphérique accompagné de ses bouchons

Distance parfaite pour tester l’autonomie d’une moto électrique en conditions réelles !

Ma stratégie anti-panne sèche (et ses compromis)

Dès le départ, j’ai établi une règle simple : ne jamais descendre sous 20% de batterie. Pourquoi ? Pour préserver la batterie et éviter le stress de l’autonomie.

Concrètement, cela donne :

  • Programmation de la charge nocturne : départ avec 100% et une batterie chaude (18-21°C)
  • Recharge systématique sur mon lieu de travail pour le retour
  • Plan B abandonné : les détours par les bourgs (trop frustrants)

Les chiffres qui comptent : autonomie réelle

Consommation moyenne

Sur mes 37 km de trajet aller, la Stash consomme 42 à 46% de batterie selon les conditions. Cela nous donne en usage mixte avec conduite dynamique :

Autonomie théorique : 80-85 km (100% de batterie)

Autonomie réelle : 64-68 km (sans passer sous le seuil de 20% de batterie)

Traduction théorique : 1,2% de batterie consommée par kilomètre.
Mais à l’usage, il faut garder à l’esprit que plus la batterie est faible, plus elle descend vite !

L’impact météo : pas anodin !

Les conditions météorologiques ont un impact majeur sur la consommation :

ConditionsConsommation typeÉcart
Temps calme42-44%Référence
Vent léger45-47%+3 à 5%
Vent fort (50 km/h) + pluie47-50%+5 à 8%

Consommation énergétique réelle

Sur mes 40 trajets de printemps, j’ai relevé une consommation moyenne de 12 kWh/100km avec ma batterie de 9 kWh. Cela correspond à la consommation réelle après les regénérations lors de décélérations.

Cette consommation varie énormément selon les conditions :

  • Par temps calme et conduite fluide, je descends à 10 kWh/100km.
  • Mais avec du vent fort ou en sollicitant les 14,4 kW de puissance maximale, ça grimpe facilement à 15 kWh/100km.

La réalité des trajets retour : quand l’autonomie stresse

Sans recharge intermédiaire, plusieurs trajets retour m’ont mené dangereusement en dessous de mon seuil de 20% :

  • Minimum atteint : 16% (par vent fort)
  • Moyenne des trajets critiques : 19%

L’échec des détours « économiques »

Sur le papier, éviter les 2×2 voies permet d’économiser 5-8% de batterie. Dans la réalité :

  • +15 minutes sur un trajet de 37 km = 40% de temps en plus !
  • Frustration maximale : impossible de profiter des performances de la moto
  • Stress maintenu : on économise, mais on arrive quand même juste

Fin du défi : après avoir subi cette contrainte tout l’hiver pour réussir à faire les trajets aller-retour sans recharger, j’ai fini par en avoir marre de perdre 15 à 20 minutes sur un trajet aussi court et de ne pas pouvoir profiter de la pleine puissance de ce moteur.

Ma solution actuelle : recharge systématique (et ses défauts)

Désormais, je recharge systématiquement au travail pour repartir à 80%. Cette approche me permet de :

  • Rouler normalement : 2×2 voies à 110 km/h sans stress
  • Profiter du moteur : modes sport et boost sans retenue
  • Gagner du temps : trajet optimal en 38 minutes

Mais les conditions de recharge ne sont pas idylliques !

La recharge au travail, c’est loin d’être simple :

  • Soit je dois laisser une porte entre-ouverte, ce qui n’est pas toujours bien vu, ni confortable pour tout le monde.
  • Soit je dois passer plusieurs grilles et manœuvrer dans peu d’espace (bref, je perds à nouveau mes 15 minutes, mais sur place)

Autre limite pour le cas de la porte entre-ouverte ; La météo :

  • Imaginez-vous laisser une porte d’entrée ouverte en hiver par 2°C ?
  • Quand le vent souffle des rafales à 50 km/h ?
  • Sous la pluie ?

Dans tous les cas, impossible d’oublier, sous peine d’un retour interminable à la vitesse d’une limace. Et enfin par principe, je ne suis pas satisfait de cette solution fragile et gênante. Je préférerais être indépendant de là où je vais pour pouvoir revenir chez moi.

Mon conseil si vous envisagez de passer à l’électrique :
Essayez la moto pour vérifier son autonomie réelle (dans des conditions défavorables) et vérifiez vos possibilités de recharge. Une fois ces bases posées, vous pourrez (re)découvrir plus sereinement le plaisir de conduite d’une moto électrique !

Cette analyse a été assistée par une IA à partir d’un relevé de 40 trajets personnels durant le printemps.

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